À quel point une naissance par césarienne peut-elle impacter un enfant ?
Si tous les contextes sont différents et ne peuvent bien sûr pas être généralisés, dans le cas des naissances par césarienne je constate des similitudes comportementales qui peuvent se manifester chez l’enfant.
L’exemple ci-dessous cumule plusieurs d’entre elles auxquelles la kinésiologie neuro-intégrative peut rendre service dans le développement de l’enfant. ce dernier n’ayant pas besoin d’être présent lors de la séance.
*Le nom de la personne ci-dessous a été modifié pour conserver son anonymat.
Gabriel a 9 ans et fait des cauchemars récurrents depuis tout petit.
Il éprouve de la colère sans raison apparente et considère qu’il « n’a rien à faire dans ce monde ». Il manque de confiance en lui, et le fait de sortir de chez lui est une épreuve. Il se méfie des adultes sans raison apparente, ce qui lui pose problème dans ses activités scolaires et extrascolaires au fur et à mesure qu’il grandit.
La séance fait apparaître son plus grand stress le jour même de sa naissance.
Or celle-ci a été programmée avant le terme prévu et s’est effectuée par césarienne.
Dans son inconscient, Gabriel a vécu ce moment comme traumatisant car non seulement il n’était pas encore prêt à naître, mais il a vécu l’intervention chirurgicale comme une intrusion violente dans son intimité.
Il a inconsciemment assimilé son arrivée dans ce monde par des adultes comme un manque de considération de leur part à son égard.
La conscientisation et la neutralisation kinésiologique de cette charge émotionnelle ont permis à sa colère et à ses cauchemars de disparaître en quelques jours.
Quatre mois plus tard il reste encore parfois sur la réserve mais a peu à peu repris confiance dans sa relation au monde des adultes.
Pour rappel, dans une telle séance, il ne s’agit en aucun cas de retourner dans le passé pour aller y revivre une souffrance mais d’aller à la recherche de la source originelle d’un conflit émotionnel inconscient et non résolu afin de l’identifier d’une part, et de le neutraliser d’autre part.